interdépendance et globalité


 La mécanique quantique nous le savons déjà élimine toute idée de localisation...
les notions d'ici et de n'ont plus de sens car ici est identique à là...
non séparabilité... expérience d'un tout......la réalité est globale
...et cela ne se limite pas au monde des particules...

Nous en avons déjà parlé...souvenez vous...avec Foucault et son pendule...!

Grâce à cette expérience on retrouve ainsi physiquement une unité...une globalité démontrable ...et non pas seulement originelle...

Celle -là même que "ressent" l'ermite lors de la Rencontre...de l'extase ou de l' enstase

Ce qui faisait dire à Einstein:

" L'être humain est une partie du tout que nous appelons univers, une partie limitée par le temps et l'espace
Il fait l'expérience de lui même, de ses pensées et de ses sentiments comme des événements séparés du reste... c'est là une sorte d'illusion d'optique de sa conscience.
Cette illusion est une forme de prison car elle nous restreint à nos désirs personnels et nous contraint à réserver notre affection aux quelques personnes qui sont les plus proches de nous
Nôtre tâche devrait consister à nous, libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion de manière à y inclure toutes les créatures vivantes et toute la nature dans sa beauté "

 mais comment exprimer les caractéristiques de cette réalité...  véritable  réel voilé..? c'est du domaine de l'ineffable !    

Heisenberg  dit aussi:

" le monde apparaît comme un tissu complexe d'événements dans lequel des relations de diverses sortes alternent, se superposent ou se combinent déterminant par là la trame d'un ensemble"

Il semble alors rejoindre le Bouddhisme  où n'existe  de "réel" que des corrélations... simple coexistence de phénomènes... 

Historiquement tout cela semble encore plus vrai...

Tout le vivant est formé des atomes d'H et He fabriqués dans les 3 premières minutes de l'existence du monde nous sommes tous frères... poussières d'étoiles...
frères des bêtes sauvages et des fleurs... qui comme nous portent en eux l'histoire cosmique...

La nature de "l'éveil" du Mystique n'est-il pas de percevoir cette globalité et cette interdépendance?

" Dans la contemplation parfaite on atteint la clairvoyance qui permet de percevoir cette unité absolue de l'univers"

Le Bouddhisme sait dire de manière poétique  que sur chaque brin d'herbe et chaque grain de poussière, dans chaque atome et dans chaque pore de la peau de chacun des Bouddhas il y a une infinité de mondes... sans qu'il soit nécessaire que ces mondes rapetissent ni que les pores de la peau s'agrandissent... 
qu'ainsi par l'interdépendance chaque élément inclut tous les autres... sans que pour cela il ait à changer de dimension...

Mais le monde existe-t-il   lorsqu'il n'est pas perçu par une conscience?...
la conscience fait partie de cette interdépendance et que serait la réalité en l'absence de conscience ?
et s'interroger sur ce point plonge la conscience de nouveau dans l'interdépendance...
la Réalité devient à nouveau notre réalité...

" Ainsi comme le feu né du frottement de 2 morceaux de bois les consume, le feu de la connaissance transcendante dont le discernement atteint l'irréalité de toute chose, consume sans reste l'épaisse forêt de toutes les références conceptuelles... tant de réalité que d'irréalité"

 Les choses en définitives ne sont-elles que le résultat de la relation entre la globalité de l'univers et la conscience ,qui elle même n'est rien d'autre qu'une partie de cette globalité ?...
la thèse bouddhique l'affirme...
D'après elle il y a une différence entre la façon dont le monde nous apparaît et sa nature ultime... qui est elle dénuée d'existence propre...
ceci surgit par ce que cela est ...
ce qui revient à dire que rien n'existe en soi
ceci est produit par cela... 
r
ien ne peut être sa propre cause...

 On se trouve à mi-chemin du  nihilisme.. ( tout est rien , tout est vide) et du matérialisme  (tout est matière)...
  
"
L'interdépendance n'implique ni éternité, ni néant, ni venue au monde, ni disparition ni existence ,ni inexistence de quelque chose qui existerait de par lui même...
une chose ne peut surgir que si elle est reliée, conditionnée et conditionnante, co-présente et co-opérante ... en transformation continuelle...
impermanente...
tout est lié en un ensemble ...et rien ne peut venir simultanément...
plus de particules autonomes construisant cette réalité...
cette interdépendance inclue la conscience ..."

La théorie est séduisante et proche des réalités expérimentales de la science...
elle explique le succès que rencontre le bouddhisme auprès du milieu scientifique...

 

Interactions

Notre vision se fait  en effet trop souvent chosifiante et linéaire ...
cette linéarité qui est si occidentale...et si peu orientale...
mais nous savons déjà que l'expérience d'EPR indique que l'acte d'observation interagit avec un phénomène global...une même "réalité "

Dans le quantisme nous le savons déjà l'onde est partout avant l'acte de mesure...
dès que l'on fait la mesure le phénomène apparaît localisé à un seul endroit... une seule des possibilités de la fonction d'onde se concrétise...

interactions innombrables...

...et quand 2 systèmes quantiques interagissent... ils forment un nouveau système ...décrit par une nouvelle fonction d'onde qui contient l'ensemble des possibilités des deux systèmes... une super "chose"...
et si les deux systèmes se séparent à nouveau...ils ne peuvent plus être décrits indépendamment...

 Écoutons Wigner

« Il est impossible de donner une description des phénomènes atomiques sans faire intervenir la conscience. C'est l'entrée d'une impression dans notre conscience qui altère la fonction d'onde. » Mais attribuer un rôle prédominant à la conscience pose un problème majeur. Un certain laps de temps s'écoule entre le moment où l'appareil enregistre la mesure d'une particule et celui où l'observateur prend conscience de cette mesure : le temps nécessaire pour que la lumière voyage de l'appareil de mesure jusqu'à l'oeil, et que l'information soit transmise par le nerf optique et traitée par les neurones du cerveau. Cela ne prend qu'une fraction de seconde, mais le processus n"est pas instantané. Si la réduction de la fonction d'onde ne se produit qu'au moment de la prise de conscience, les idéalistes doivent postuler l'émission d'un signal par la conscience de l'observateur signal qui remonterait le temps et dirait à l'instrument ce qu'il doit indiquer au moment précis de l'interaction de la particule avec le dispositif. Un scénario pour le moins bizarre. Cette bizarrerie est magnifiée jusqu'à l'absurde quand l'observateur est remplacé par un dispositif automatique d'enregistrement. Au cours d"une expérience de collisions de particules dans l'accélérateur du CERN, les résultats qui ont été enregistrés sur des bandes magnétiques ne sont analysés que plusieurs mois après l'expérience. C'est seulement à ce moment qu'ils pénètrent dans la conscience d'un esprit humain. Comment supposer que le signal émis par cet esprit conscient puisse déclencher les phénomènes mesurés des mois avant qu'il en prenne connaissance ? C'est tout à fait invraisemblable."

et pourtant...
 les faits sont là...insaississables et étranges...échappant à nouveau...alors que l'on croyait avoir compris...
un peu comme la mémoire de l'Eau du savant Bénéviste...
incompréhensible aux yeux de la science...existante pourtant...
qui n'a pas ressenti la "présence "des prières proncées en pénétrant sous les voûtes sombres d'une abbatiale ?
 Y aurait-il une mémoire de la pierre ?...de l'inerte et des choses ?

La simple présence de l'appareil de mesure et de la conscience qui l'a conçu suffit pour que ce qui est mesuré participe à cette fonction d'onde globale...
pourquoi ne pas imaginer une corrélation instantanée sans information échangée ?
pourquoi toujours cette tendance invétérée à tout ramener à la perception macroscopique ?...et scientifique...

"  - Prenons les choses simplement. La nature ne se mesure pas elle-même. Il ne suffit pas qu'une règle tombe près d"une planche pour qu'une mesure soit faite. Dès le moment où la notion de mesure intervient que cette mesure soit immédiatement enregistrée par la conscience ou non, on introduit directement ou indirectement, la conscience qui a envisagé cette mesure. Cette conscience est donc soumise aux lois de l'interdépendance au sein de laquelle le phénomène apparaît. Selon une perspective globale des choses, on ne peut pas dire qu'un élément quelconque de la globalité - que ce soit la conscience de l'observateur, le phénomène observé ou l'appareil de mesure - joue un rôle central, car chaque élément participe du tout. De notre point de vue, en revanche, il va de soi que la conscience joue un rôle essentiel.
Une chose ma frappé lorsque tu expliquais que, selon Einstein, le passé, le présent et le futur étaient déjà là: cela semble conduire à une vision totalement déterministe. Il suffirait de lire la carte du temps pour connaître le passé et le futur et il serait vain d'essayer de transformer quoi que ce soit, y compris soi-même, puisque les dés sont jetés et que ni Dieu ni l'incertitude quantique ne jouent avec ces dés."( Matthieu Riccard)

Cela rejoint le déterminisme de Laplace: 
" une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent embrasserait dans une même formule les mouvements des plus grands corps de l'univers et ceux du plus léger atome; rien ne serait incertain pour elle et l'avenir comme le passé seraient présents à ses yeux"

et Hegel de rajouter; "il n'y a jamais rien de nouveau dans la nature"

 Poincaré s'opposa  fermement à cette théorie par la théorie du chaos :

..." une cause très petite qui nous échappe détermine un effet considérable que l'on ne peut pas voir...on parle alors de hasard...
hasard qui n'existerait pas si la connaissance était parfaite...
mais même car on ne peut pas connaître la situation de départ... alors comment la situation ultérieure ?"

...c'est l'effet papillon: 
les battements d'ailes d'un papillon en Guyane peut faire pleuvoir à Paris...

Sur le plan mental un sentiment de haine ou d"ambition peut faire naître une guerre mondiale... et parce qu'une poussière fait tomber en panne sa voiture un homme rate son avion ...qui s'écrase et  il échappe ainsi à la mort...etc...

Mais que faire alors de la créativité et de spontanéité de la nature ?

Par ailleurs si un événement quantique est indéterminé, les probabilités relatives d'un ensemble  elles, sont prévisibles par lois statistiques...on peut ainsi calculer la trajectoire d'un électron...le chaos est tissé dans la régularité... et l'imprévisible jamais loin du prévisible...
Mais ce déterminisme ne peut exister que si les facteurs impliqués dans une relation sont en nombre fini..
et dans un système global le nombre d'élément qui rentre en jeux est par essence indéfini... 
alors un tel système échappe... échappe encore  au déterminisme absolu et dépasse l'entendement de la pensée discursive...
.c'est cela finalement la conception du chaos

Ainsi tout interagit avec tout...ce qui se trame chez vous se décide dans l'immensité cosmique...

Ce chaos signifie-t-il pour autant absence d'ordre ?
non......plutôt impossibilité de prédiction à long terme...et il convient d'éviter le mot hasard...

Alors comment expliquer dès lors les innovations dans la nature ?
ces "principes émergeants" ...à chaque niveau d'organisation ?
comment d'une soupe de particules élémentaires peut-il surgir des états d'auto-organisation de plus en plus complexes...
puis de la vie... ces émergences sont elles automatiques ?

" le tout est plus que la somme de ses parties"

Il est possible que nous n'arrivions  pas à identifier autre chose que des composants locaux...
or un nombre infini de facteurs , y compris notre conscience... contribuent aux propriétés apparents des phénomènes...

De plus s'il existe une causalité vers le haut...celle dont nous venons de parler...elle existe aussi vers le bas... : la vie influe sur la planète, les phénomènes sociaux sur les individus... la conscience sur le corps...
Tout est corrélation...tout est effet "Feed-back"
chacun sait qu'en cas de fort stress un individu va souffrir de désordres organiques...et a plus de "chance" de développer un cancer...

La connaissance de toutes ces interactions  fait que nous retombons peu à peu dans le déterminisme de Laplace......si on connait tout...plus de chaos...

Il reste qu'aucun esprit et aucun ordinateur ne peut prendre en considération l'ensemble des phénomènes interdépendants de l'univers...
et on peut penser qu'un omniscient... un éveillé puisse voir clairement tout... avoir une perception ultime de la globalité...  
qui n'implique pas forcément un principe créateur... l'interdépendance étant créatrice par elle même ...on rejoint à nouveau les thèses du Bouddhisme..

 

Incomplétudes...

 

Bitbol

"Lorsque celui qui prédit est inextricablement impliqué dans la production des phénomènes à prédire il ne peut en aucun cas prédire de façon stricte que les lois de la nature soient supposées déterministes ou non...
le fait qu'il y ait une relation de dépendance étroite entre celui qui prédit et le phénomène à prédire peut expliquer cette impossibilité... et qu'il soit impossible de trancher entre la thèse du "hasard vrai" et la thèse des liens causaux puisque l'impossibilité de prédire vaut indépendamment du type de loi supposé"

Que reste-t-il ?...l'interdépendance ?...
 la coproduction dans lesquels les phénomènes se conditionnent mutuellement dans un réseau de causalité impermanente et indéchiffrable de manière linéaire  échappant aux extrêmes du hasard et du déterminisme...

"sans fin et sans naissance
ni néant ni éternité
cela ne vient ni ne va
et n'est ni un ni multiple"

 

ceci surgit parce que cela est...
cela n'implique ni modifications de propriétés intrinsèques, ni transmission d'information
la coexistence des phénomènes et l'indissociabilité de leur interdépendance apparaissent clairement au coeur de la causalité ( Bouddha)

l'union de la vacuité et des apparences est le secret de compréhension..
.vides les choses apparaissent... apparaissant elles sont vides...
 il faut savoir aller au delà de la rationalité...rechercher l'appréhension directe et intuitive proclament les bouddhistes...

 Schrödinger : 

" Sans en être conscient nous excluons le sujet de la connaissance du domaine de la nature que nous entreprenons de comprendre... entraînant la personne que nous sommes nous reculons d'un pas pour endosser le rôle d'un spectateur n'appartenant pas au monde, lequel par là devient un monde objectif"

 

c'est d'ailleurs aussi la position de Gödel qui ira plus loin encore...
Comme nous l'avons déjà signalé  (et a été rappelé par Bitbol) ses résultats indiquent qu'il est impossible de donner une démonstration de la consistance de la science et de l'arithmétique en particulier... qu'il existe des propositions arithmétiques ou scientifiques vraies qu'on ne peut déduire d'axiomes.. .et qui sont vraies mais indémontrables...
ainsi aucune théorie scientifique ne peut apporter par elle même la preuve de sa propre consistance... et l'auto-description complète est impossible
La consistance implique l'incomplétude... et la complétude ne peut être obtenue qu'au dépends de la consistance.. 
la logique ne se contient pas...

Le tableau de Escher "Exposition d'estampes" est une image de cette idée d'incomplétude
Cette image rejoint le même statut que l'observateur déduit de la théorie quantique...

Il représente un homme qui regarde un tableau dans lequel se trouve une ville où se trouve la galerie où se trouve le tableau qu'il regarde...
allégorie du théorème de Gödel...des phénomènes d'auto-organisation...de non linéarité...et du statut de l'observateur...
du fait de la place de l'homme dans le tableau...au centre de celui-ci se trouve ...un trou...d'incomplétude...

C'est lui le maillon central entre toutes les échelles...celui qui illustre parfaitement le problème de la complexité dans la science contemporaine...
ce trou est central dans l'oeuvre du peintre...
ce qui revient à dire que dans toute représentation...dans toute connaissance il y a quelque chose qui échappe...
parce que l'on regarde la nature complexe avec le regard du scientifique qui fait partie lui même de cette nature qu'il analyse...il y a toujours quelque chose qui échappe...
Ce n'est nullement une défaite de la raison mais la science nous invite à prendre en compte de façon positive cette incomplétude...
ce trou est comme un miroir qui renvoie le scientifique a se poser des questions sur lui même...

à dire qu'il sait qu'il ne sait pas...

quelque chose nous échappe qui pourtant nous attire et s'ouvre à nous...
c'est ainsi avec cette idée que progresse la pensée...
il faut accepter de manière non passive  cette incomplétude...

Il y a tellement de je ne sais pas qui sont des démissions...
et des je sais tout qui sont d'intenables prétentions...
mais entre les deux le " je sais que... je ne sais pas" est porteur d'ouverture et de progrès...
Je n'aurai jamais le dernier mot sur le réel...cela peut libérer bien des recherches...
la raison prend conscience de ses limites...
raison capable de penser l'infini tout en reconnaissant sa propre finitude...
le savoir absolu ne peut plus être retenu...

Le "trou d'incomplétude" est une invitation au dialogue de tous les spécialistes religieux, scientifiques,philosophes, artistes pour venir discuter... autour du trou...
aucune discipline ne saurait avoir le dernier mot...
chacune a quelque chose d'unique à apporter

Surtout... évitons de combler trop vite ce trou par un retour plus ou moins masqué des certitudes... en matière religieuse surtout... evitons à tout prix le dieu bouche trou...

Au contraire... laissons s'épanouir le Mystère...
le plus incompréhensible c'est que le monde soit compréhensible ( Einstein)

Respecter le Mystère...qui n'est jamais synonyme de ce que l'on ne peut comprendre mais de ce que l'on aura jamais fini de comprendre...
mystère de l'homme...mystère de la vie...mystère de Dieu
mystère qui se fait appel à explorer...
tout comme l'amour se donne à connaître... et pourtant toujours quelque chose de lui échappe et nous attire...

Réel toujours compréhensible et à la fois autre...
Dieu tout proche...et tout autre...
plus intime à moi même que moi même... et pourtant le Tout Autre ( Augustin)
l'homme bute sur l'altérité...
le réel, l'ami, le proche, Dieu... sont toujours autres que ce que l'on peut en dire...
confrontation si riche pourtant...
l'infini habite le fini pour une aventure d'éternité...


Peut-être la vie et la conscience ont -t-elles surgit à cause de l'interdépendance de tous les phénomènes... 
et  nul n'est besoin de principe" anthropique" qui sous tend que l'univers est ce qu'il est par ce que nous sommes là...
mais l'interdépendance c'est aussi celle des phénomènes (notre monde) et du sujet ( la conscience)
des relations des parties avec le tout...
et aussi l'interdépendance entre la base de désignation ...
et la désignation, la localisation, la forme, la dimension, la couleur...etc ne sont que des bases de désignation...
leur ensemble ne constitue pas une entité...un objet autonome... résultat d'une construction mentale qui attribue une réalité en soi aux phénomènes...

Quand on analyse l'objet on ne peut isoler une entité autonome
on ne peut pas dire que l'objet n'existe pas puis qu'on en fait l'expérience
mais on ne peut dire qu'il correspond à une réalité en soi......son mode d'existence devient nominal... conventionnel... 
"étiquette mentale" 
il peut bien sûr avoir une action
j'ajouterais... n'est ce pas nous qui y mettons par notre esprit des limites mentales ?...

" la vacuité  bouddhique ne signifie pas absence de fonctionnalité
C'est l'absence de réalité, d'existence absolue

 un monde semblable à une illusion...

un trou d'incomplétude ?

 

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